BD / SM - ne pas confondre avec.....petit texte

Catégories : Femmes soumises SM camisole
il y a 2 semaines

Apres une brève histoire négative avec un membre de fessestivites ...je crois que mes pensées en la matière doivent êtres revues et expliquées.... surtout pour que certains passent leur chemin...Je pense qu'en BDSM, l’hésitation n’existe que dans des moments précis et furtifs. L’hésitation c’est avant le basculement de femme à soumise. L’hésitation c’est quand on commence une nouvelle pratique. L’hésitation c’est quand on atteint un seuil de douleur.

Et toutes ces hésitations ont pour origine la peur.

Dans les passages du statut de femme à soumise, il y a souvent cette décharge qui traverse la colonne vertébrale. Pour certaines, c'est une chaleur soudaine au bas du ventre. Pour d’autres c’est presque un vertige. Les plus expérimentées se glissent avec délectation dans la peau de soumise comme elles rentrent dans un bain moussant.

Les sensations sont tranchées. L’hésitation doit faire partie de l’excitation et ne dure théoriquement pas longtemps. On ne parle pas de l’hésitation entre deux plats au restaurant, de la couleur d’une robe ou de la forme de la sangle d’un sac à main. On parle de choses intimes, de la recherche profonde de la racine de nos envies de dépassement de soi. Et même superficiellement, on est là pour vivre une aventure originale et forte, du plaisir intense et différent. Le relationnel avec l’autre est donc important.

Il ou elle n’est pas qu’un sexe humide ou en érection sur lequel on coulisse en s’imprégnant de ses propres fantasmes pour obtenir une jouissance. Il y a une interaction nécessaire que les Anglo-Saxons appellent TPE ou échange total de pouvoir en français. La soumise doit céder au lâcher-prise complet et le dom est donc responsable du bien-être et de la santé de sa soumise.....

Dans tous les cas on garde à l’esprit que : se soumettre est une force, dominer est une responsabilité.!.... A bon entendeur......la suite pourrait être plus récurrente..

Les libertins soi-disant sensibles au BDSM.

En fait nos cousins d’une sexualité alternative pensent maîtriser les aspects du BDSM en jouant avec des fouets en plastique, une paire de menottes et des fessées. Mais ils ne comprennent pas que le BDSM traite l’esprit avant le corps. La discipline, le bondage, la mise à disposition sexuelle et plein d’autres fétichismes précis. C’est avant tout l’esprit que l’on vise en le poussant au lâcher prise. Il y a l’acceptation, la confiance, le chemin à parcourir dans un dénuement total où on rencontre l’autre et surtout soi-même.

Je vais vous dire un secret. Peut être LE secret du bdsm, de la vie, de l’univers et tout le reste (je plaisante) : il y a une bête au fond de vous. Il faut l’écouter, l’éveiller et la libérer. Personne ne le fera à votre place. Il faut être conscient de son ombre, accepter sa bête et l’éduquer pour qu’elle évite de faire ses besoins n’importe comment. L’introspection est un chemin qui se fait seul. Personne ne vous dira « là, tu vois, en bas à droite de ton cervelet, c’est ta bête.

Mais j’aime à penser que c’est d’abord une question de conjonction, d’alchimie.

J’insiste sur ce point : découvrir l’autre, s’intéresser à lui ou elle, est vital en mode BDSM car on touche à des choses profondes de l’ordre du pulsionnel. En mode vanille vous pouvez coucher dès le premier soir, recommencer et commencer à découvrir l’autre : son prénom, son travail etc…et enfin découvrir des affinités. Car vous êtes sur un plan d’égalité. Mais le BDSM n’a pas cet équilibre. Quand on est dominant on a des pouvoirs et donc des responsabilités. Donc, avant de dragouiller la soumise, demandez-vous si vous êtes apte à assumer.

Conclusion : les dominants débutants n’existent pas. Si vous assumez le statut de dominant, lisez, apprenez, entraînez vous. Ne cherchez pas une “gentille soumise consentante” en espérant vous faire la main. Et ensuite, comme dans la vie vanille, soyez vous-même et laissez la magie opérer. On ne se met pas en relation avec une expérience mais avec une personne. Bien sur, il y a des choses qui s’affirment avec le temps. Mais la base est d’être bienveillant, ouvert, curieux, introspectif et....dominant.

Bon témoignage Soumise85, merci. Cela met en évidence beaucoup d'aspect du BDSM que beaucoup ignore encore. Personnellement j'en ignore beaucoup, mais je sais que quand on est dominant on a des responsabilités comme tu l'as expliqué à la fin.
... Sauf que quand on est dans une relation de vie commune, être dominant tout le temps n'est pas possible, à mon sens. Pour nous par exemple c'est un jeu, qui peut durer certes le temps d'un week-end, mais sinon nous sommes la plupart du temps...
... Nous sommes dans une relation de couple "normale" ;) Je n'ai droit qu'à un certain nombre de caractères en dirait :)
Je ne peux qu'adhérer à ce joli texte soulignant les responsabilités des dominants. Etre un "bon" dominant n'est pas si facile qu'on ne le pense.
Je souligne aussi le fait que s'engager dans une relation BDSM en temps que dominant n'est pas anodin... On doit se sentir comme l'on dit 'avoir les épaules' pour le faire.
Bravo pour ce texte
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